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A quoi ressemblerait le réseau des services français?

La question n’est pas nouvelle mais la réponse évolue. L’article 11 de la directive impose aux Etats membres « d’établir et d’exploiter un réseau des services ». Je vous propose un schéma imaginé à partir de plusieurs éléments, et qui bien entendu n’engage que moi :

  • le système est mis sous contrainte par les performances qui seront exigées par les règlements de mise en oeuvre. Ils ne sont pas encore tous adoptés, mais un système relativement pyramidal paraît indispensable pour répondre à une requête en quelques secondes.
  • Les groupes de travail du CNIG ont mis en évidence l’importance primordiale du niveau régional pour la coordination. P. Parisé, directeur général de l’IGN, a également évoqué ce niveau lors de son intervention aux Rencontres SIG La Lettre.
  • Ces mêmes groupes ont exprimé le besoin d’une assistance nationale aux animations régionales de la part de la structure de coordination, avec une part d’appui humain (pas seulement des conseils et des guides, mais des analystes et programmeurs rôdés aux services OGC, à la modélisation etc.). Je précise que, dans ce groupe, l’animation territoriale proprement dite était strictement réservées aux animations régionales.
  • Certaines autorités publiques ont déclaré ne pas vouloir gérer directement des serveurs. D’autres n’auront pas les moyens ou les compétences pour mettre en place les services ou pour adapter les données. Il va bien falloir trouver une organisation pour traiter des données et les publier.

Explication du schéma :

hypothèse de réseau de services français

hypothèse de réseau de services français

Tout en haut, les organismes de la Commission européenne. Même si INSPIRE n’est pas faite que pour eux, ils sont pour le moment les seuls usagers clairement identifiés (au sens des démarches qualité).
Au-dessous, la tête de réseau des services français serait la structure de coordination, à savoir le futur CNIG « s’appuyant sur les moyens et les compétences de l’IGN ». Cela ne signifie pas que le réseau est contrôlé par l’IGN (ne serait-ce que parce que ce réseau est l’internet!) mais que le point d’arrivée d’une requête de la Commission y est situé.

Le nuage (« cloud ») symbolise internet. Tous les services en réseau, d’où qu’ils proviennent, y sont disponibles. Les échanges entre la Commission et la tête de réseau nationale y transitent également, de même que les flux des autorités publiques locales, mais cela compliquait le schéma…

Je suis aujourd’hui convaincu qu’on y trouvera également des services de certification, qui labelliseront des flux de données comme étant conformes à INSPIRE. Hors INSPIRE, cela existe d’ailleurs déjà dans certains secteurs ( comme celui du transport).

Le niveau régional aurait un rôle de coordination. Il recevrait des lots de données par des moyens traditionnels (La Poste, FTP…) pour les mettre en conformité et les publier. Il pourrait tenir un inventaire des jeux de données ad hoc, y compris ceux diffusés par des autorités publiques (CG…) directement sous forme de services.

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Une réponse to “A quoi ressemblerait le réseau des services français?”

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