Généalogie des attributs
Question posée par Pierre Muckensturm, de Reims Métropole : « Comment peut-on gérer la généalogie d’un attribut ? Dans une série de données, s’il n’y a pas homogénéité de généalogie sur un attribut (par la méthode de renseignement, par les sources utilisées pour son renseignement, sa précision, etc), peut-on le faire figurer dans la fiche de métadonnées dans la généalogie, ou doit-on créer un autre jeu de donnée et une autre fiche ? »
Question originale, ce qui devient rare, et pour laquelle je ne prétends pas avoir de réponse absolue. Je n’ai trouvé d’exemple ni dans les spécifications INSPIRE, ni dans les standards CNIG (PCRS), ni dans les standards COVADIS (eau potable et assainissement).
INSPIRE n’impose pas cette finesse, mais la permet, et une des raisons conservatoires pour laquelle nous avons tenu à produire des recommandations conformes à la fois à INSPIRE et à la norme ISO19115 est que cette dernière gère les attributs (mais je n’en sais pas plus sur sa capacité à répondre à la question).
La réponse viendra de l’activité d’administration de la donnée et de son objectif. Gérer la généalogie des attributs pour quoi faire? En première approximation, j’imagine que les attributs (contrôle, matériau de la canalisation, date de pose, précision de position…) sont mis à jour par tronçon ou ensemble de tronçons, qui peuvent être gérés directement dans le catalogue comme une série de donnée. Cela revient à gérer la généalogie par série de données : c’est lourd mais précis.
Sinon, l’ajout d’un attribut « généalogie » à la classe d’objet « tronçon » est sans doute le plus économique.
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Tags: attributs, généalogie, métadonnées, réseaux