Ce qu’il faut savoir du rapport INSPIRE de la France
Le rapport français de 2013 décrivait le lancement de l’infrastructure d’information géographique en France. Ce rapport montre l’arrivée à maturité d’un certain nombre d’éléments et certains retards dommageables.
Parmi les éléments très satisfaisants, on se doit de citer :
– la dynamique extrêmement soutenue de la création de catalogues de données ouverts, spécialement dans les thèmes de l’annexe III ;
– la poussée remarquable des données disponibles en téléchargement ;
– la mise en place de l’interopérabilité des données de l’annexe III par des géostandards nationaux répondant à des besoins concrets, en conformité avec le règlement européen sur l’interopérabilité ;
– le fonctionnement du Conseil national de l’information géographique qui a trouvé sa place centrale comme le prouve la production des guides de recommandation et le géostandard « Plan de corps de rue simplifié » destiné à la prévention de l’endommagement des réseaux enterrés.
Les retards portent essentiellement sur la mise en place des services de consultation, pour lesquels un effort collectif doit être mené.
Par ailleurs, si la plupart des données environnementales étaient déjà téléchargeables, un plan d’action est lancé afin que leur diffusion soit d’ici fin 2016 en conformité avec des exigences renforcées en matière de description de leur qualité, d’une part, et via des services facilitant leur exploitation. Ce plan d’action comprend un volet de préparation de la mise en conformité avec le règlement relatif à l’interopérabilité pour les données de l’annexe I.
Au final, sans pouvoir les citer tous, les résultats les plus satisfaisants sont fournis par des témoignages d’acteurs qui prouvent les premiers retours sur investissements, comme celui de GéoVendée qui les évalue à 50 000€ par an ou de la région Hauts-de-France. Encore plus positifs sont les exemples de création de nouveaux services orientés vers la satisfaction de besoins au-delà de la sphère habituelle de l’information géographique : le Géoportail de l’urbanisme, l’API Carto et le témoignage d’une entreprise en Bretagne montrent que les autorités publiques françaises sont capables d’exploiter cette infrastructure très technique pour satisfaire des besoins de tous les jours des habitants du pays.
Le rapport est ici
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