Didier, au cœur de l’expertise institutionnelle…
10ans | 29 juin 2009Didier, pouvez-vous vous présenter ?
Didier Richard, homme, plus de 40 ans, en concubinage, avec deux enfants. Ma formation est plutôt classique : Math sup spé, école d’ingénieurs de l’ IGN (ENSG). Un an de DESS double compétences Sciences de la Terre et Informatique à Jussieux. Concernant le parcours professionnel, parcours classique pour un développeur à l’IGN : membre du projet BD CARTO, puis encadrement de développeurs, et enfin responsable technique du Géoportail pour l’IGN.
Quel est votre violon d’Ingres ?
L’informatique ! Cela me prend beaucoup de temps maintenant. Sinon avant c’était le sport … avant les blessures : foot, rugby, golf et avant encore les échecs.
Quelles sont les évolutions notables de votre activité ces N dernières années ?
Les évolutions, notamment en géomatique ces 20 dernières années … J’ai la chance d’avoir connu le virage technologique des cartes faîtes « à la main » (fin des années 80) vers l’utilisation des SIG et les bases de données notamment … virage du numérique qui s’est accentué avec le passage vers Internet. Dans les détails, ces virages se sont accompagnés de la mise en place de la standardisation : participation au TC287 (l’équivalent et précurseur européen de l’ISO-TC211 ) : standardiser les échanges, les méthodes de modélisation, etc … dans les années 90. L’IGN a considéré que l’on ne pouvait pas avancer dans la géomatique sans la normalisation. Avec ces bases numériques, on commence à aller vers le web : début 1990, premier site web, puis après Google est arrivé prouvant que l’Information Géographique avait sa place sur Internet. Il était temps de mettre les cartes et photos sur le web (Géoportail phase 1), puis le Géoportail phase 2 (2D/3D), en attendant le Géoportail phase 3 (pour 2012) …
D’après vous, vers quelles directions se situe l’avenir de la géomatique ?
Vaste débat !
D’après moi, l’avenir de la géomatique est multiple : une plus grande appropriation des outils par le public : utilisation et incorporation dans des appareils de tous les jours. Par exemple, les GPS dans les voitures : auparavant les cartes étaient utilisées par des pro ou des randonneurs, aujourd’hui par tous.
Le premier avenir est dans cette appropriation des outils de la géomatique de tous les jours.
Le 2e point, extrêmement important est que tous ces outils ne peuvent se mettre en place que par les données. Donc l’avenir c’est aussi l’accès aux données ! Cet accès ,on peut le lister sous plusieurs formes : on a les grands fournisseurs : TeleAtlas, Google et consorts : ils ouvrent des services qui permettent à tout un chacun de « jouer » avec. Et il y a les autres acteurs dont l’IGN fait partie : les acteurs institutionnels et étatiques qui ont une mission de référence des données. Typiquement une parcelle cadastrale de la DGI est opposable, une image satellite ne le sera pas. On va pouvoir décrire deux mondes : un monde ludique et un monde plus professionnel, ou réglementaire via les référentiels, ces derniers permettant aux citoyens de faire valoir leurs droits. Grosso modo, le 2e élément est donc l’accès aux données et le partage de celles-ci !
De tout cela découle le véritable avenir : vers quelle géomatique va-t-on, est ce que l’on va vers une géomatique libéralisée : l’ Etat paie pour mettre un tampon et où l’on risque de se diriger vers des problèmes comme aux États-Unis où après les attaques de 2001 sur les WTC la seule ortho-photo disponible pour les médias datait de 1994… En Europe on en est encore loin de tout cela. En France c’est l’IGN et le SHOM qui sont les seuls établissements, à ma connaissance, avec une mission de constitution/maintenance de référentiels dans leur statut. On touche alors à des sujets très sensibles sur la Défense Nationale (Cf. les débats sur les Zones masquées du Géoportail à l’époque : blanc sur le Géoportail et plein pot sur Google) avec des réglementations derrière tout ca que devait suivre l’Institut. Un établissement public ne peux pas donner les contours d’une zone sensible par exemple (bâtiments, zones à risques, etc …).
Le futur est aussi dans la définition du référentiel et de sa réglementation et de la frontière avec les autres données.
Quelle est votre perception de la géomatique en France par rapport aux autres pays (d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie, d’Afrique) ?
Cela dépend sur quels points on va se focaliser. En terme d’organisation générale, la France, d’après moi, est très en retard car l’organisation est répartie sur tous les échelons administratifs (région, état, etc.) c’est un grand brouhaha. Chacun s’y retrouve localement, mais globalement, on ne s’y retrouve pas. Contrairement à la Suisse, l’Espagne ou les pays nordiques qui se sont bien organisés. En France, on se pose encore des questions : pourquoi, comment financer, comment ne pas provoquer l’énervement des divers niveaux impliqués, etc … Je dirais que la problématique est proportionnelle à la complexité de l’administration. Mais, l’ensemble des acteurs travaille à mettre cela sur les rails …
Ceci dit, pour l’expertise SIG, on est pas trop en retard, voire à la pointe. En recherche, on est très bons. En géodésie, par exemple, les stations GPS permanentes et les coopérations internationales montrent notre savoir-faire. Les disciplines fondamentales de la géomatique sont de très très bon niveau. On a de bons mathématiciens, de très bons géomaticiens qui planchent sur ces problématiques. Mais entre l’organisation et l’utilisation, il y a un vrai gouffre : il manque un relais entre la haute technicité et le politique.
La formation à la géomatique n’est pas suffisante pour faire prendre conscience que la géomatique est au centre du discours sur l’Environnement. On considère que c’est un outils technique, avant de le considérer comme un outil de communication. Si on compare avec l’Asie et l’Afrique, la France est vendeuse de technologies en géomatique devant les USA dans certains cas. Même si la production de données est de plus en plus sous-traitée vers ces pays là, mais c’est un problème d’économie mondiale, plus que de géomatique. Globalement, on a pas à pâlir en terme de technologies.
La crise économique a-t-elle un impact sur vous ?
Ben oui ! C’est toujours pareil ! Des sociétés aujourd’hui préfèrent ne pas acheter de données géographiques pour porter leurs dépenses sur des postes plus vitaux.
Je citerai un exemple tout bête qui nous touche particulièrement : on a des problèmes pour financer des développements de nouvelles fonctionnalités dans des technologies libres car les budgets sont en diminution. En ce qui concerne INSPIRE, quand les outils que nous utilisons doivent être rendus compatibles et que nous voulons acheter des prestations pour amener ces outils à gérer cette problématique et bien ce n’est pas toujours possible !
Nous n’avons pas tout le temps les bras pour le faire nous même et nous n’avons plus de crédits pour acheter des prestations auprès des acteurs privés …
Cela s’est bien senti depuis septembre 2008 !
Quel est votre avis, votre regard sur l’open-source ?
Plus que très positif !
J’ai un jugement très favorable sur l’open source. C’est un moyen plutôt simple pour partager des connaissances en géomatique. Très longtemps, on a utilisé des logiciels propriétaires et quand on avait un problème on passait par l’éditeur. Dans l’open source, on passe par l’équipe projet, mais on peut corriger les problèmes ou savoir si’ d’autres personnes ont eut ce problème et donc avoir ou faire un retour beaucoup plus rapide.
Par contre, le gros problème de l’Open Source est sa capacité à réagir vite sur des sujets importants: je citais tout à l’heure INSPIRE. Un éditeur propriétaire peut mettre l’argent sur la table pour adapter son outil. En Open Source, il faut attendre que le projet le décide via sa communauté d’utilisateurs sauf quand des établissements peuvent financer le développement … Donc, sur la partie logiciel, un gros plus et un petit moins sur cette réactivité !
D’un autre côté, toujours l’essence de la géomatique : les données…Il y a un gros problème de savoir où est la limite entre des données libres et les données réglementaires ! Un exemple qui me semble important : tous les états du monde gèrent des zones à risques (ne serait-ce que pour autoriser ou non les constructions). Des établissements publics locaux établissent ces zones. Dans l’Open Source, il y a la licence qui indique ce que vous pouvez en faire et d’où elles proviennent, mais l’important est : ces données sont-elles réglementaires (appartenant au référentiel, éventuellement opposables) ou pas?
C’est tout le problème de la géomatique libre dans les prochaines années : savoir gérer la frontière entre les données issues de la communauté et les référentiels
Quel est votre avis, votre regard sur les globes virtuels (Google Earth, Virtual Earth, Nasa World Wind) ?
En tant que responsable technique du Geoportail, j’ai un très bon avis (rire). Cela participe à la vulgarisation de la géomatique et de la diffusion des données. Mais la limite reste la réglementation des données : il y a une course à la précision, mais également une atteinte à la vie privée. Le virtuel se rapproche de la réalité, et ne suit pas la réglementation nationale.
Sur l’aspect réglementaire, il y a un vrai problème de législation. Je pense que ce sont des outils très intéressants qui apportent un vrai plus : une carte 2D est plus difficile pour comprendre l’environnement qu’un globe 3D. L’exemple des zones à risque des avalanches est très parlant : voir la coulée en 3D est plus significatif que sur des courbes de niveaux!
Donc, oui, les globes virtuels sont l’avenir de la géomatique !
Que diriez-vous à un jeune qui hésite/qui pense à faire des études de géomatique ?
Qu’il a tort s’il hésite!
Grosso modo aujourd’hui il n’y a pas une seule économie qui peut se passer de la géomatique : une route, un immeuble, etc n’existent, ne peuvent exister qu’avec l’établissement des relevés qui vont permettre leur construction. Quelqu’un qui hésite entre des études de finances et de géomatique, je pense qu’il aurait tort d’aller dans la finance (rires). La géomatique peut aider à la sauvegarde de la planète, contrairement à d’autres métiers … Google (ce grand philanthrope) l’a bien compris.
Depuis combien de temps connaissez-vous GeoRezo, et comment êtes vous arrivé à le connaitre ?
Combien de temps je ne saurais trop le dire. À l’IGN, j’en ai toujours entendu parler depuis ces débuts. Mais cela fait 2 ans que je suis un petit peu plus. Mais au sein de l’IGN, beaucoup de monde suit GeoRezo. Pour mes interventions, on m’a demandé de réagir aux échanges sur l’IGN, mais j’ai préféré m’abstenir ou contacter les personnes directement à cause de l’ambiance délétère contre l’institut.
Concernant GeoRezo, on a toujours pensé que si on intervenait cela nous prendrait beaucoup de trop de temps, donc on suit, mais on n’est pas très actif en général.
Qu’appréciez-vous le plus, qu’appréciez-vous le moins sur GeoRezo ?
Le plus, c’est un grand éventail de sujets de discussions : il m’arrive de faire une recherche lors de problèmes techniques. Ça c’est le gros plus : on a de l’information et elle peut être utilisée sans être impliqué dans le forum.
Comme point négatif, c’est l’effet « le phare dans la nuit » contre l’IGN : on nous tombe dessus et la modération du forum ne se fait pas toujours sentir et il y a des interventions où l’on dit tout et n’importe quoi sur l’Institut. Si je peux le comprendre, j’ai du mal à l’excuser !
GeoRezo fait partie des sites que j’utilise pour réaliser des recherches. Ensuite, il y a un autre problème que l’on retrouve sur d’autres sites, il y a des utilisateurs qui amènent des choses très techniques et des utilisateurs qui vulgarisent l’accès à l’information. De ma perception, Georezo amène ces deux types d’interventions dans une même discussion, du coup l’information peut être parfois difficile à filtrer. Mais, on y arrive !
Quels services utilisez-vous sur GeoRezo (forums, Job/CV, Biblio, Agenda, Annuaire, Wiki, Blogs) ?
Comme je l’ai dit ; principalement le moteur de recherche du forum. C’est tout, les rares fois où j’ai eu à intervenir, j’ai contacté directement les personnes.
Donc plutôt l’outil de recherche et donc principalement le forum.Mais aussi probablement par manque de connaissances des autres services.
Que venez-vous chercher sur GeoRezo ?
Rires !
De l’information/de l’aide. « Est ce que quelqu’un a eu le même problème ». Mais en général, plus de l’information sur des problèmes que des utilisateurs ont eu à faire face.
Que pensez-vous de GeoRezo ? Lâchez-vous !
J’ai déjà répondu sur les aspects négatifs et positifs. Il faut des lieux de débats, d’échanges d’information. GeoRezo apporte cela à la communauté. Mais Georezo ou ses utilisateurs se lâche trop sur l’IGN, un peu plus de pondération ne ferait pas de mal.
Quelle question aimeriez-vous poser à GeoRezo ?
Bonne question (rires) !
À chaud, j’en vois pas vraiment.
Plus généralement, j’en reviens au tout début de l’interview, comment les utilisateurs voient l’avenir de la géomatique : quelle est la perception de la géomatique française par les utilisateurs de la géomatique ?
Quelle question souhaitez-vous que GeoRezo vous pose ? … et quelle est votre réponse à cette question
Êtes vous content de travailler à l’IGN ?
Oui, je suis extrêmement fier de travailler pour un tel établissement. Ça paraît un peu nombriliste, mais cela peut faire le pendant de ce que je lis sur Georezo !
Sélectionnez dans les archives des forums du GeoRezo vos échanges préférés, ceux qui vous ont marqué, amusé, étonné, énervé…
• Api geoportail
Pourquoi ce choix : Google a été en bêta pendant des années, mais cela n’a empêché personne (surtout dans les administrations) à faire appel à l’API de Google. Mais, pour l’API de l’IGN, c’est forcèment une faute de gôut ! Heureusement que le site de la Présidence Française à l’Union Européenne ne sait pas poser la question, mais à mis en avant les savoirs-faire de la France…
• FME 2010 – Codes EPSG des coniques conformes & support du RGF93 Edigeo
Pourquoi ce choix : De nouveau, on préfère faire de l’humour contre l’Institut plutôt que de discuter sur le fond : la labellisation des transformations vers RGF93 ! Jusqu’à preuve du contraire, cette mission relève de l’Institut qui au travers de la certification pousse les éditeurs à se rendre conforme.
• convertir une projection EPSG:27562 en EPSG:4326
Pourquoi ce choix : Des informations intéressantes, mais qui se terminent avec une information personnelle qui cache la réalité : le vrai problème de l’EPSG est que dans le cadre des transformations par grille, ces dernières sont des informations textuelles et non de vraies implémentations. Qu’en a savoir si un numéro ou une chaîne de caractères sont de bons identificateurs de systèmes de références de coordonnées, je laisse cela aux normalisateurs qui ont répondus …
• IGN et Google
Pourquoi ce choix : Comment écrire que l’Institut reconnaît que Google/Virtual Earth sont plus rapides que nous quant nous savons (IGN) quand nous les avons livrés … Cette désinformation continuelle est sûrement la plus navrante pour l’Institut qui refuse ainsi de répondre à ce type de messages.
• Succès de l’expérimentation Géoportail IGN / ESRI France
Pourquoi ce choix : Une information intéressante, courte qui donne le ton !
• RIPart : le mapshare de l’IGN !
Pourquoi ce choix : :l’intervention en modération bien venue quant on sait que l’agent de l’IGN a essayé de répondre aux questions de bonnes fois. Bravo pour le courage!
• Géoportail ou les marques en géomatique
Pourquoi ce choix : De nouveau que vient faire le dépôt de marque avec les gros salaires supposés des agents de l’IGN. Encore une attaque stupide, sans réflexion sur les enjeux …
• Lambert 93 et Inspire
Pourquoi ce choix : Une excellente question et une excellente discussion : courte et pleine d’informations !
• A quoi peut servir INSPIRE ?
Pourquoi ce choix : Une question intéressante dont les réponses montrent l’état de non-organisation de la nation comparé à celui de certains autres états membres : l’Italie reconnaît que cela va être complexe à mettre en oeuvre, le Danemark a transposé/règlementé tous les échelons de l’administration avec des extensions à INSPIRE, l’Espagne a posé le cadre, etc …
• Photographies aériennes de l’IGN libres de droit ?
Pourquoi ce choix : Comme écrit : édifiant !
L’Institut donne un droit d’utilisation libre à tous. La dérive de la discussion montre bien la méconnaissance du sujet : la photothèque est le dépôt légal des photographies aériennes quelque soit l’opérateur qui a pris les clichés. Full stop !
Didier, merci !!
Propos recueillis par l’équipe du GeoRezo
Merci Didier.
PierreMerci Didier.
A propos du sujet 'FME 2010 - Codes EPSG des
SylvieA propos du sujet ‘FME 2010 – Codes EPSG des coniques conformes & support du RGF93 Edigeo’, vous dites ‘Jusqu’à preuve du contraire, cette mission relève de l’Institut qui au travers de la certification pousse les éditeurs à se rendre conforme.’
Heu non … jusqu’à preuve du contraire l’IGN n’est pas un organisme de certification.
Que les spécialistes de la certification confirment, ou infirment cette mise au point.
Que les spécialistes de la géodésie de l’Institut me la pardonnent. Cela n’enlève rien à leurs compétences individuelles. Je les remercie au passage de l’effort de vulgarisation accompli. Il reste encore du boulot !
Ce n’est pas fortuitement que le terme labellisation est employé.
Et tout le problème est bien là : quelle valeur accorder à ce label ?
Une CT, acheteur public peut-elle imposer à ses fournisseurs, à ses sous-traitants d’utiliser des logiciels labellisés IGN ? Doit-elle faire un avenant à ses marchés pour l’imposer ? Dans un rapport d’analyse des offres, peut-elle éliminer les candidats qui n’utilisent pas de logiciels labellisés ?
Ma structure, la Communauté Urbaine de Lyon (un EPCI avec de nombreux partenaires et sous-traitants avec lesquels nous échangeons de la donnée géographique, y compris des levés topographiques) propose un géo-service de re-projection NTF -> RGF93 basé sur une version de FME antérieure à celle labellisée. Les données produites sont-elles suspectes ?
Dois-je pour être conforme, faire migrer mon outil sur FME2010 ?
Quelle obligation réglementaire vais-je invoquer pour obtenir le budget ?
Une structure avec peu de moyens doit-elle à marche forcée upgrader sa version de MapTruc ou GeoChose ?
Jeter à la poubelle ses développements de scripts sur BiduleCad ? Quel risque si elle ne le fait pas ?
Voilà quelques-une des questions que me pose cette labellisation. Je préférerais trouver les réponses dans la réglementation plutôt que dans la jurisprudence.
Désolée, après celle de Bondy, l’explosion de gaz du 28 février 2008 (à 200 mètres de nos bureaux) [1] n’a pas fini d’interpeller les géomaticiens et topographes grand-lyonnais, et nos collègues des autres collectivités.
Pour faire une analogie avec le parc des automobiles en circulation,
OUI, inciter au renouvellement du parc par des primes (ou l’imposer par la loi pour les véhicules les plus anciens) est bon pour la sécurité et l’empreinte écologique. En plus ça fait marcher le commerce 😉
MAIS quand un modèle ou une série d’autos présente des risques (dûment confirmés par un organisme indépendant du marché), alors on le dit et on alerte.
J’en profite pour dire qu’en accompagnement du changement qu’est le passage au RGF93, quelques mots de l’Institut sur les coniques conformes auraient été appréciés.
Sylvie
[1] http://afp.google.com/article/ALeqM5iaWxIsrYg1-DcFeqko6jW6wgmi8Q