INSPIRE by clouds

J’ai mis un peu de temps à trouver un angle pour répondre à cette question. Cela ne peut être que très fragmentaire vu l’éventail de leurs activités et ma propre méconnaissance (mais d’autres peuvent compléter via les commentaires).

Dans le cas d’un bureau d’étude du domaine géomatique, il y aura probablement un marché de l’accompagnement (formation, assistance etc.) très actif pendant plusieurs années, sur les métadonnées puis les mises en œuvre des services, des spécifications, des nouvelles règles de partages etc… Il y aura un accroissement des développements ou des mise en place des nouvelles fonctionnalités. J’enfonce probablement des portes ouvertes.

Dans le cas d’un bureau d’étude du domaine de la prévention des risques (dont je connais nettement mieux le métier), on a déjà quelques exemples de ce qu’apportera la diffusion des données (gratuites dans ce cas précis) : accès à des données qui restaient inconnues,  gains de temps (donc baisse du coût),  concentration sur le métier (la valeur ajoutée) par rapport à la collecte donc meilleure qualité de l’expertise. La limite reprochée à Cartorisque (un service de données déconcentrées au hasard) est surtout la grande hétérogénéité irréductible des données, mais INSPIRE (et la directive Inondation) corrigera cela.

Un autre aspect est le service d’interrogation et/ou de compilation de bases de données via services OGC, comme les Géorapports du BRGM. C’est un service payant s’appuyant sur des données gratuites, et reposant sur le principe qu’un bureau d’étude préfère payer un peu pour avoir une compilation de l’existant (voire une analyse) plutôt qu’envoyer un collaborateur faire le tour des guichets publics, même numériques. Dans le cas des Géorapports, il semble que les bureaux d’études géotechniques économisent 50% de leur coût sur cette tâche.

Tags: bureau d’études, données, impacts, services

Cette entrée a été posté le vendredi, novembre 28th, 2008 et est rattachée à impacts. Vous pouvez suivre les autres commentaires en vous abonnant au flux RSS 2.0. Les réponses sont maintenant closes, mais vous pouvez laisser un trackback depuis votre propre site.