Peut-il y avoir plusieurs IDG sur un territoire donné?
Tout le monde n’est pas d’accord à ce sujet. De mon point de vue, c’est un contre-sens, peut-être facilité par l’imprécision de la définition d’une IDG. Il y en a en effet plusieurs en lice, tout à fait convergentes mais avec des subtilités. Je pense que vous comprendrez qu’ici je prenne celle d’INSPIRE (Art.3-1) : des métadonnées, des séries de données géographiques et des services de données géographiques; des services et des technologies en réseau; des accords sur le partage, l’accès et l’utilisation; et des mécanismes, des processus et des procédures de coordination et de suivi établis, exploités ou mis à disposition conformément à la présente directive.
En particulier, les accords de partage, d’accès et d’utilisation font la différence lorsqu’on se pose cette question-là. S’il y a plusieurs IDG sur un territoire donné, cela implique que le partage n’existe que partiellement, et donc qu’il n’existe pas au sens d’INSPIRE…
François Salgé, lors de sa présentation de la synthèse du questionnaire Afigéo sur les IDG françaises, notait à juste titre l’interrogation posée par le fait que la France détiendrait le plus grand nombre d’IDG dans un pays. Cette multiplication est le signe d’un fort dynamisme, mais peut-être aussi d’un problème d’intégration.
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