Est ce qu’un « webservice » va plus loin que la consultation?
Question d’AlineC.
Un service en réseau (ou webservice) de consultation doit remplir trois caractéristiques : avoir des métadonnées de service, permettre d’afficher une image (la carte), permettre de superposer des cartes. En pratique, c’est un service WMS.
Donc, publier un pdf, une carte en Flash ou dans un mode de cartographie dynamique quelconque ne suffit pas pour un service de consultation…
Après, il y a d’autres services en réseau : recherche (un service CSW), mais aussi téléchargement des séries de données géographiques (qui est obligatoirement à mettre en oeuvre au plus tard le 28 juillet 2012, transformation (de coordonnées, par ex.), et service d’appel de service (ce qui permet de chaîner des services, c’est donc un service par lequel les machines travaillent entre elles, comme dans un service WPS de l’OGC).
Et puis il y a les services de données géographiques (acronyme anglais SDS), qui permettent des travaux nettement plus compliqués (géocodage, appel de toponymie, ortho-rectification d’image en mode réseau…), mais on a, comment dire… une divergence d’interprétation avec la Commission européenne sur les SDS. J’y reviendrai quand on y verra plus clair.
Est-ce qu’une gestion de CU en ligne est un service en réseau? A mon avis non, c’est une application en ligne. Un SDS, ce serait un service qui irait compiler le PLU, ses annexes et les servitudes d’utilité publique nouvelles publiées (sur Cartorisque, par exemple)(j’aurais bien pris le 84 mais il n’y en a pas). Ce n’est pas demain la veille de ce jour!
11 février 2011 à 10:56
[…] avait été exposé dans ce billet « Est ce qu’un « webservice » va plus loin que la consultation? » avec la phrase « le téléchargement des séries de données géographiques […]