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Comment construit-on le rapport de la France?

La France a produit, cette année comme les précédentes, un rapport sur le mis en œuvre de la directive INSPIRE en France. La version 2012, comme celle de 2011, est une batterie d’indicateurs tout à fait indigestes, basée sur une extraction des séries de données INSPIRE du Géocatalogue. Je me rends compte que je n’avais pas exposé ici la méthode.

Cela a l’air tout simple. Le Géocatalogue est le noyau français pour les métadonnées d’INSPIRE (et pour les autres aussi). Surtout, il est dans la logique d’une infrastructure sur internet de s’appuyer sur elle pour l’évaluer (d’abord par pure économie d’effort). Les Allemands écrivent chaque année à leurs 16 Länder, mais je ne vois pas mon ministère écrire aux dizaines de milliers d’autorités publiques françaises pour connaître leur mise en œuvre d’INSPIRE. Donc, le principe, c’est le Géocatalogue et rien que le Géocatalogue. Comme tout principe, il y a eu des exceptions, mais, promis, c’était la dernière fois cette année.

Mais comment reconnaît-on une série de données INSPIRE ? Simple : le producteur a saisi un thème INSPIRE dans le champ des métadonnées prévu à cet effet. C’est expliqué en détail dans le guide de recommandations sur la saisie des métadonnées, dit « guide de saisie », rubrique Mots-clés. Cette recommandation avait d’ailleurs été une des premières arrêtées par le Groupe de travail et présentées aux Rencontres SIG La Lettre de mai 2011. C’est la diapo 8.

Là, comme dans toutes les facettes de la directive, nous nous appuyons entièrement sur la déclaration du producteur.

Au-delà de l’analyse des indicateurs, qui fera l’objet de l’article suivant, le rapport met en évidence deux points embarrassants : le problème de l’affectation d’une ressource à plusieurs thèmes INSPIRE ; la question de l’affectation d’une ressource au « bon » thème INSPIRE.

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