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Quel calendrier de réalisation?

La première priorité est celle du catalogage. Elle est déjà largement mise en place, comme le montre les premiers éléments réunis pour le rapport de la France : en un an, triplement des fiches de métadonnées sur le Géocatalogue, à plus de 3500.

Toutefois, de nombreux collègues sont un peu hésitants devant la tâche d’inventaire de leur propre patrimoine de données. J’ai ainsi des demandes de méthode : par quoi commencer? La bonne réponse est de laisser refroidir la souris, de prendre un crayon et de réfléchir à un petit projet de mise en oeuvre.

Sur les données des thèmes de l’annexe III – car nous sommes d’accord que, pour les deux autres annexes, c’est terminé depuis fin 2010 🙂 – il faut préparer un plan d’action sur, disons, deux ans. C’est-à-dire lister les grandes catégories de données existantes, entre les données géographiques au sens SIG (polygone, ligne & point) des données géographiques de localisation indirecte (statistiques…) et des données géographiques diverses (photos géoréférencées obliques de crues…). Pour le moment, l’effort est à fournir sur la première catégorie.

Ensuite, définir des priorités de catalogage. A mon avis, traiter d’abord les données les plus partagées. C’est là où la rentabilité est la plus forte : concrètement, cela signifie moins d’appels téléphoniques et moins de dépannage en ligne… sachant que la plupart de ceux-ci se font d’habitude à l’intérieur même de votre organisme. Une collègue du CNRS me disait hier que les premiers consommateurs des données d’un laboratoire étaient… les chercheurs du même laboratoire. Et on trouve cela aussi dans les services de l’Etat, bien entendu.

Il y a deux mode opératoires possibles. Un membre actif du Groupe Métadonnées du CNIG proposait de traiter toutes les données en ne remplissant d’abord que les champs les plus importants. L’objectif sera alors d’avoir, par exemple, toutes les données avec une fiche de métadonnées minimaliste comprenant au moins le titre, le résumé, la date… L’intérêt est réel, de pouvoir offrir une vue complète du patrimoine assez vite. L’inconvénient est de devoir revenir sur la fiche dans un second temps, qui peut arriver dans longtemps. Et pendant ce temps-là, le téléphone continue à sonner.

Je suggère plutôt de traiter une ou quelques séries tous les mois, mais complètement. Nous avons vu que la saisie des fiches relatives aux données nouvelles prend quelques minutes, mais que la récupération des informations relatives aux données en stock peut prendre plusieurs heures. Une fiche par mois permettra de traiter le plus important au fil de l’eau. Le plus important est peut-être de fixer dans son agenda une date régulière pour se forcer à gérer le long terme au milieu des urgences quotidiennes!

NdB : par association d’idées, parole d’un de mes anciens chefs dont l’expérience a prouvé la véracité : « il n’est pas d’urgence que le temps n’arrive à résoudre ». ce n’est pas TOUJOURS vrai, seulement à 95%

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