Quel est l’intérêt du champ Conformité dans les métadonnées?
La question posée par Pauline Gaubert, du CRAIG, était : « le champ « conformité » est obligatoire, et en même temps il n’est pas prévu que la conformité soit vérifiée, donc je comprends mal l’intérêt de le renseigner si on ne peut pas connaître la valeur de la donnée. Quelle en est l’explication? »
Tout le fonctionnement d’INSPIRE en France est fondé sur la responsabilité du producteur. La montée de la visibilité du crowd- et surtout du community-sourcing montre que nous sommes dans la bonne logique : faire confiance aux professionnels.
Si un producteur déclare qu’il est conforme, par exemple à INSPIRE et à un standard COVADIS ou CNIG, c’est une information de valeur pour le réutilisateur. Il y aura la plupart du temps de petites libertés prises avec les standards, mais c’est déjà un grand progrès que de savoir que l’on va travailler avec un modèle stable et documenté, de surcroît dont l’intégration dans son propre système pourra être automatisé.
Vérifier la conformité, cela voudrait dire qu’un tiers certificateur intervienne. Nous avons considéré au moment de la transposition en droit français que cela allait générer beaucoup de bureaucratie pour un gain faible.
En revanche, nous poussons à des validateurs open source et en ligne afin que chacun puisse évaluer finement la conformité de sa propre production. C’est l’avenir. D’ailleurs, en octobre, les Etats membres ont convenu avec la Commission européenne qu’il fallait avancer dans cette voie et les définir (enfin!) en commun. Leur apparition à un horizon de 2-3 ans est crédible. Je pense que les plates-formes régionales auront un rôle particulier dans la mise en place de ces outils dans leur animation territoriale.
Tags: conformité, INSPIRE, modèle de données, spécifications, validation