Un peu plus loin sur la route : découvrir INSPIRE
A l’occasion d’une récente présentation, j’ai mis à jour un jeu de diapositives qui fait le lien entre les trois grandes directives européennes qui nous intéressent professionnellement (Réutilisation des données publiques, INSPIRE et, pour une partie d’entre nous, Aarhus).
Cette présentation existait déjà sur Slideshare, c’est l’occasion de la lier avec le blog.
Découvrir INSPIRE
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Tags: généralités, INSPIRE, juridique
19 mars 2009 à 23:48
Très instructif, je crois enfin comprendre ce qu’est INSPIRE 🙂
Petit problème à la diapo n°12, mais merci beaucoup en tout cas pour cette explication ^^
23 mars 2009 à 15:07
Bonjour,
Je me pose une série de questions, en rapport avec le statut et la marge d’autonomie des services déconcentrés des administrations d’Etat par rapport aux administrations centrales. Cela concernera les futures DDT, interministérielles impliquant le MAP et le MEEDDAT, mais également les DDCSPP, au travers des futures anciennes DDSV.
– Le MAP, comme le MEEDDAT avec Adélie, via le Géorépertoire, dispose d’une architecture nationale de définition de lots de données géographiques (que je traduis par « couches mapinfo »). Des métadonnées du MAP sont déjà publiées sur géoportail. Il s’agit du RPG de l’année 2006.
– Les services déconcentrés peuvent avoir des couches correspondant, pour le nom, à une validation nationale Ministère, mais prendre en charge des informations attributaires à géométrie variable, et faire l’objet de diffusion locale à des partenaires, avec des fiches de métadonnées ne correspondant pas tout à fait à l’architecture nationale.
– Parfois, les services déconcentrés peuvent crééer, et diffuser si la possibilité, voire l’obligation de le faire, a été vérifiée, des couches n’étant pas forcément définies en l’état dans un système national comme le géorépertoire (les zones à risque en cas de rupture de digue ne sont pas encore validées dans le géorépertoire).
Dans ces conditions, un service déconcentré pourrait-il (imaginons-le) s’inscrire indépendamment de son ministère de tutelle, pour décrire, voire mettre à disposition, ses données géographiques locales ?
PS : l’adresse est celle de l’intranet cartographique local de la DDAF du Haut-Rhin. Cet outil, installé également sur ordinateur portable, a une utilité essentiellement locale (consulté par la DDAF et la DDE), et a déjà été utilisé, sur ordinateur portable, dans un exercice de crise, par le correspondant défense de la DDAF du Haut-Rhin (centrale nucléaire de Fessenheim, 20 novembre 2008).
Les outils de traçage d’objets sur la carte permettent aux agents de visualiser un projet soumis à leur attention, en fonction des contraintes qu’ils peuvent choisir de faire apparaître depuis l’arborescence.
Aux informations attributaires de certaines couches (« Emprise des PPRI approuvés ou prescrits », par exemple, dans le thème « Risques naturels ») sont associées des documents sous différents formats. Ce travail documentaire n’en est qu’à ses débuts.
Les coûts de développements ont été nuls, car des stagiaires étudiants en informatique sont intervenus pour les évolutions successives importantes. Un stagiaire effectue, en ce moment, son stage de développement sur l’intranet cartographique de la DDAF68.
Du fait de son architecture, ce projet local, initié en mars 2005, ne saurait se substituer à des projets nationaux, lesquels visent l’agrégation et le partage de données au niveau national. Et la gestion documentaire (arrêtés divers en pdf, photos de zones inondées…) serait sans doute très lourde.
24 mars 2009 à 17:56
Comment mélanger habilement une question et un communiqué de presse 😆
Je ne doute pas qu’il continuera à y avoir de nombreuses publications de données géographiques par les services déconcentrés dans les années à venir. L’enjeu est quand même de respecter les standardisations nationales lorsqu’elles existent, et de ne pas dépenser argent du contribuable et énergie à toujours développer les mêmes fonctionnalités pour des outils différents. Je note la question pour une réponse plus longue plus tard.
Pour l’outil en question, c’est assez loin d’INSPIRE. Je signale quand même que le MEEDDAT publie via les DRIRE l’ensemble des arrêtés etc. relatifs aux installations classées. Dans le domaine environnemental, c’est tout simplement la doctrine ministérielle.