Dans l’informatique, les modes sont assez courantes et initées par quelques gurus anglo-saxons. La dernière en vogue s’appelle le cloud computing, en français l’informatique en nuage ou infonuagique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing). Tout le monde s’y intéresse et évidemment le monde de la géo-informatique n’échappe(ra) pas à ce nouveau concept. Ainsi, l’OGC s’est lancée dans un livre blanc sur le sujet (« OGC Standards and Cloud Computing »[1]), le FGDC américain propose le projet GeoCloud Sandbox Initiative [2], des articles se multiplient dans des revues scientifiques [3] et les premières solutions des éditeurs en mode gratuit et payant fleurissent sur Internet [4].
Le cloud computing arrive donc dans le monde de la géomatique et pourrait encore changer nos usages de la géographie et des SIG pour de nombreux utilisateurs. Voyons pourquoi et comment ?
Le cloud computing, d’un nouveau modèle économique pour les hébergeurs à des services à valeur ajoutée ?
Les infrastructures informatiques utilisées pour la plupart de nos projets géomatiques, notamment sur le Web sont soit :
- mises en œuvre et gérées en interne de nos organisations,
- hébergées par des sociétés privées spécialisées.
Lorsque nous publions un site Web avec une interface cartographique, nous exploitons une infrastructure client/serveur définie depuis les années 1990. Le Cloud Computing offre ce même service en hébergeant dans les nuages (=Internet) notre application préférée. Continue reading »