La directive européenne INSPIRE impose aux Etats membres de faciliter l’accès à des informations géographiques fiables. Cependant, elle ne définit pas les modalités pratiques de son application. Experts du domaine : rejoignez AFNOR pour anticiper et accompagner les évolutions de votre secteur !
La Commission européenne, pour mener à bien la politique communautaire environnementale, a créé la directive INSPIRE. Cette directive vise à établir en Europe une infrastructure de données géographiques pour améliorer la qualité des différentes données géographiques des Etats membres comme les images satellites, les relevés des températures ou les niveaux de précipitations. Le but étant de mieux concevoir et mettre en œuvre les politiques communautaires dans les domaines de l’environnement, des transports, de l’énergie et de l’agriculture, et du secteur postal.
Les États membres doivent donc s’engager à faciliter l’accès à des informations géographiques fiables aux utilisateurs, décideurs et citoyens. Cependant, la directive INSPIRE ne définit pas les modalités pratiques de son application. Afin de préparer la France à ces nouvelles réglementations et les acteurs économiques à les mettre en œuvre, AFNOR anime la commission de normalisation « Information Géographique et Spatiale » avec pour principale mission la réalisation de guides d’application de la directive INSPIRE.
Dans l’informatique, les modes sont assez courantes et initées par quelques gurus anglo-saxons. La dernière en vogue s’appelle le cloud computing, en français l’informatique en nuage ou infonuagique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing). Tout le monde s’y intéresse et évidemment le monde de la géo-informatique n’échappe(ra) pas à ce nouveau concept. Ainsi, l’OGC s’est lancée dans un livre blanc sur le sujet (« OGC Standards and Cloud Computing »[1]), le FGDC américain propose le projet GeoCloud Sandbox Initiative [2], des articles se multiplient dans des revues scientifiques [3] et les premières solutions des éditeurs en mode gratuit et payant fleurissent sur Internet [4].
Le cloud computing arrive donc dans le monde de la géomatique et pourrait encore changer nos usages de la géographie et des SIG pour de nombreux utilisateurs. Voyons pourquoi et comment ?
Le cloud computing, d’un nouveau modèle économique pour les hébergeurs à des services à valeur ajoutée ?
Les infrastructures informatiques utilisées pour la plupart de nos projets géomatiques, notamment sur le Web sont soit :
- mises en œuvre et gérées en interne de nos organisations,
- hébergées par des sociétés privées spécialisées.
Lorsque nous publions un site Web avec une interface cartographique, nous exploitons une infrastructure client/serveur définie depuis les années 1990. Le Cloud Computing offre ce même service en hébergeant dans les nuages (=Internet) notre application préférée. Continue reading »
Le projet Plan4all est un des réseaux de bonnes pratiques soutenus par la commission européenne par un financement eContent+. Démarré en mai 2009 il s’achèvera en octobre 2011. Son objectif principal est l’harmonisation des données numériques des documents d’urbanisme en s’appuyant sur les meilleurs pratiques européennes dans les régions, les départements les municipalités et sur les résultats des recherches les plus récentes. Continue reading »
L’activité de beaucoup d’entre nous est aujourd’hui mobilisée par la mise en œuvre de la Directive Inspire, et l’obligation que les acteurs publics ont de respecter la lettre de la loi. Les difficultés de lecture, d’interprétation et de mise en œuvre opérationnelle du texte de la Directive ne doivent cependant pas nous faire oublier le but du jeu !
Car de quoi est-il question avec INSPIRE ? Pour avoir participé depuis 2003 au groupe d’experts de la Commission Européenne chargé de préfigurer INSPIRE, j’avoue que j’ai parfois du mal à retrouver l’esprit derrière la lettre. Continue reading »