J’ai eu une discussion ces jours-ci sur l’inclusion des données stockées sur tableur avec un collègue inquiet de l’extension que cela implique sur l’impact de la directive. J’ai pensé que cela méritait d’être rapporté plus largement.
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Les Guides techniques relatifs aux spécifications des thèmes de l’annexe I ont été publiés hier.
Ces guides, non obligatoires et non soumis au vote, fournissent néanmoins un corpus technique destiné à mieux garantir l’interopérabilité que les seules règles obligatoires. Nous ne sommes pas toujours d’accord avec la Commission sur certains points (au hasard, sur le recours excusif à SOAP), mais la plupart du temps ces guides fournissent les bonnes pratiques à suivre. Ils sont en anglais (mais tous les bac+5 savent lire l’anglais technique sans effort, non?).
Désolé.
Plus sérieusement, ils formeront probablement un corpus de règles qu’il sera intéressant d’intégrer dans bien des CCTP (surtout les guides sur les services en réseaux)…
Ce sont tous des fichiers PDF :
* INSPIRE Specification on Coordinate Reference Systems – Guidelines
* INSPIRE Specification on Geographical Grid Systems – Guidelines
* INSPIRE Data Specification on Geographical Names – Guidelines
* INSPIRE Data Specification on Administrative Units – Guidelines
* INSPIRE Data Specification on Cadastral Parcels – Guidelines
* INSPIRE Data Specifications on Addresses – Guidelines
* INSPIRE Data Specification on Transport Networks – Guidelines
* INSPIRE Data Specification on Hydrography – Guidelines
* INSPIRE Data Specification on Protected Sites – Guidelines
Pour les vrais professionnels, ceux qui écrivent en GML comme leurs ancêtres écrivaient en hexadécimal, tous les schémas GML (et UML) sont disponibles aussi dans cette page.
En passant, je ne comprends pas complètement pourquoi ils sont publiés trois semaines avant le projet de règlement, qui dira ce qui est obligatoire sans qu’on sache d’ailleurs comment il le dira, mais bon…
Benjamin Chartier pose une question dans un commentaire au billet « Trois nouveaux guides de recommandations« . Cela mérite un billet pour trois raisons : Lire la suite »
1/ Autopromotion croisée : plus les liens entre blogs sont nombreux, plus nous sommes lus, et les GoogleAds tournent à plein. Sauf qu’il n’y a pas de publicité sur INSPIRE by Clouds. Encore raté!
2/Toute question mérite réponse;
3/il y a en ce moment, et jusqu’au 30 septembre, une consultation des membres de la Task Force « capacité opérationnelle initiale » pour avis sur le Guide technique des services de consultation. Didier Richard, membre français de la TF IOC et de l’IGN (didier.richard-at-ign.fr), qui a écrit une bonne part (pour épargner sa modestie) dudit guide, attend d’ailleurs des remarques.
La Commission européenne a publié fin juin trois nouveaux guides de recommandations. Il s’agit de versions 2, assez fortement remaniées si j’ai bien suivi, en anglais :
La question a été posé sur le Forum Géomatique.
Imaginons que je possède des dizaines et des dizaines de données sous forme de tables / fichiers excel (ex : de nombreuses données quantitatives et qualitatives relative à la qualité de l’eau et, un champ avec un identifiant normalisé permettant une jointure avec une couche géographique des captages d’eau).
Est-il dérangeant que les données soient sous formes de tables ? Si oui, faut-il que les données soient systématiquement sous forme de « couche géographique » (avec une géométrie…) ?
C’est l’été, et manifestement des stagiaires ont été embauché(e)s pour « rendre le projet SIG Inspiro-compatible » (je cite). Je m’en réjouis, d’autant qu’aujourd’hui ils sont (un peu) rémunérés. Plusieurs questions portent sur les métadonnées.
Avertissement : je ne cache pas les limites de mes propres compétences : c’est pourquoi j’ai mis à jour le Wiki avec les éléments tirés de ce billet. De plus praticiens que moi sauront compléter ou corriger ce qui doit l’être.
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La question n’est pas nouvelle mais la réponse évolue. L’article 11 de la directive impose aux Etats membres « d’établir et d’exploiter un réseau des services ». Je vous propose un schéma imaginé à partir de plusieurs éléments, et qui bien entendu n’engage que moi :
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Les règlements sont par nature publiques et disponibles sur l’internet, sur ce site de la Commission. Par contre, les travaux préparatoires sont plutôt réservés aux SDIC et LMO.
La question était :
INSPIRE fait état de quatre services : découverte, consultation, téléchargement et transformation. Que devient-il si certains de ces services sont absents ? Peut-on dire que l’on répond toujours à la directive ?
A titre d’exemple, une commune possède des informations environnementales qu’elle gère par un logiciel de gestion avec une accessibilité uniquement locale. Cette commune met en place en service découverte permettant l’accès à la métadonnée. Cela suffit-il à rendre la commune inspiro-compatible même si aucun des 3 autres services n’est disponible ?
L’obligation n’est pas de mettre en place soi-même les services, mais que les données pour lesquelles les métadonnées sont obligatoires soient accessibles selon ces services (Article 11). Publier les métadonnées ne suffit pas : il faut soit publier ses données et les rendre téléchargeables, soit s’occuper de les rendre accessible via un tiers. Voir le billet du 5 mars
« Je dois diffuser mes données : vers qui?«
(pour les parcelles cadastrales?) Lire la suite »
La première qualité d’un jeu de données conforme à INSPIRE est le géoréférencement (Art. 7.4 et 8). La taille des trous entre les communes (plusieurs dizaines de mètres) et les problèmes de positionnement entre les sections empêchent le PCI de prétendre à cette reconnaissance, au moins dans son état actuel. Bien entendu, dans certaines parties du territoire (au mieux sur quelques départements) le PCI est parfaitement géoréférencé, mais cela ne suffira pas à répondre à l’obligation posé par la directive.