Un service de GéoRezo

Articles taggés sous ‘Qgis’

Un plug-in QGIS pour des métadonnées INSPIRE : QSphere

lundi, août 18th, 2014

J’ai un plaisir enthousiaste à vous annoncer la publication sur le dépôt QGIS d’un plug-in dédié à la création de métadonnées INSPIRE conformes au Guide de saisie du CNIG version décembre 2013.

Ce développement s’appelle QSphere et est dû à Christophe MASSE, pendant les heures ouvrables Conseiller en management des SIG au ministère du développement durable et, la nuit et les week-end, développeur pour la communauté Open source. Ce plug-in a été développé dans le second cas, au départ comme support de formation interne puis, en un an, comme outil à part entière.

A mon sens, c’est un complément (très) bienvenu aux autres outils destinés à la saisie déjà présentés sur ce blog (ficher Excel et OpenOffice) et, pour tout dire, nettement supérieur. Chapeau!

QSphere est désormais en ligne :

Рet sur le d̩p̫t du minist̬re
Рet sur le d̩p̫t QGIS.

Existe-t-il des modèles de données INSPIRE sous des formats libres?

mercredi, novembre 2nd, 2011

Question de damien_boilley :

Existe-t-il des mises en oeuvre des modèles de données INSPIRE sous des formats libres comme SQLite/SpatiaLite ou bien PostGis ? Ce qui serait pratique ce serait un programme qui convertisse les modèles de données xml ou UML en une structure de base de données, toute prête à être utilisée dans un SIG libre comme QGIS

La réponse est non, en tout cas en France. Sur le principe, c’est séduisant, mais nous ne sommes pas sûr que cela corresponde à un besoin prioritaire ou même répandu. En effet, l’annexe I est la seule pour laquelle nous avons ces schémas de données. Il semble qu’il y ait très peu de nouvelles séries de données prévues pour début 2014, lorsque ces schémas deviendront obligatoires. Aujourd’hui, la mise en place de tels gabarits semble donc sans urgence.

Ceci dit, je signale que la COVADIS a déjà testé la fabrication de « structure de base de données, toute prête à être utilisée dans un SIG libre comme QGIS » pour un de ses géostandards. Cette tendance se répand donc. Un certain nombre d’entre nous pensent également que Postgis a un bel avenir. Dans des organisations un peu complexes, il faudra néanmoins étayer une éventuelle mise en Å“uvre par une étude préalable. Dans de nombreux cas, les pratiques existantes, les outils de productions et les compétences disponibles conduiront à conserver son modèle de données encore longtemps et à ne le transformer qu’au moment de la publication.

Au fait, rien n’interdit de créer ces gabarits et de les vendre (ou de les donner) : cela pourrait intéresser des acteurs d’acheter ces modèles tout fait plutôt que de passer des heures de bac ++ à les développer, sans tout le temps disposer de toutes les compétences.