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Archive pour la catégorie ‘généralités’

De la convergence INSPIRE/Open Data

mercredi, mai 22nd, 2013

J’ose penser que les lecteurs de ce blog sont à peu près au courant de ce qu’est la directive INSPIRE. Pour les autres, lisez les 320 articles précédents, ou retenez ceci : ça sert à partager de la donnée géographique, c’est-à-dire qui fait référence à un lieu, même de façon indirecte. Mais qu’est-ce que c’est que l’Open data?

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Inventaire des composants open source et des manques

jeudi, mai 16th, 2013

La Commission européenne lance une enquête destinée à inventorier les éléments logiciels disponibles en open source et utiles à la mise en place d’INSPIRE et des politiques de réutilisation de données publiques. Elle permettra de cerner les manques, qui pourront être comblés sur financement européen. Elle est malheureusement en anglais.

Elle est accessible ici : http://sdi-survey.jrc.ec.europa.eu/limesv/index.php?sid=28834&lang=en

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Les brousquettes sont-elles l’avenir des IDG?

vendredi, avril 12th, 2013

Les brousquettes ont été l’objet de certaines discussions lors des dernières dynamiques régionales de l’Afigéo (4 & 5 avril, à Bordeaux). La question de leur impact sur les infrastructures de données géographiques (IDG) a été évoquée avec certaines IDG régionales, dont la première d’entre elles.

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De l’intérêt de trouver une carte, et ses données

vendredi, février 1st, 2013

(suite du billet La carte, plus que la superposition des couches)

La directive Inspire ne vise pas seulement la publication de couches élémentaires parmi lesquelles chacun pourrait faire son marché et superposer celles qu’il veut. Ce n’est pas seulement un jeu de Lego. Il s’agit aussi de favoriser la publication de données publiques qui aient du sens et apportent une plus-value en termes d’information.

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La carte, plus que la superposition des couches

vendredi, février 1st, 2013

(suite du billet Une carte est-elle dans INSPIRE?)

Une autre considération qui alimente le débat est basée sur le fait qu’une carte est un empilement de couches. Une couche est définie par le règlement européen sur l’interopérabilité du 23 novembre 2010 (article 2, alinéa 11) de la façon suivante : « une unité de base des informations géographiques susceptible d’être demandée sous la forme d’une carte à un serveur » ; comme une carte, elle est donc une représentation d’une série de données, mais d’une série « de base », ou élémentaire, à laquelle nous avons donné le nom spécifique de « jeu », pour la distinguer des autres séries (cette définition n’est pas universellement partagée, beaucoup considérant les termes de « série » et « jeu » comme synonymes).

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Une carte est-elle dans INSPIRE?

vendredi, février 1st, 2013

Cette question anime, parfois vivement, nos discussions. Je donne ici la parole à un invité, Francis Merrien, chef de la Mission information géographique du ministère en charge de l’écologie (mon chef, donc). Il expose notre analyse sur le sujet. Le document étant long, je le publie en trois billets.

Les discussions sur le concept de carte dans la mise en Å“uvre de la directive européenne Inspire sont souvent confuses, car tout le monde ne donne pas le même sens au mot « carte ». Il y a (au moins…) 3 écoles :

  • Pour les uns une carte est un empilement de couches. Elle n’est donc pas une ressource au sens d’Inspire, qui ne prend en compte que 3 catégories de ressources : séries de données géographiques, ensemble de séries et services.
  • Pour les autres une carte est une représentation particulière d’une série de données géographiques (d’autres représentations de la même série sont possibles, notamment en changeant les styles). Elle n’est donc pas non plus une ressource au sens d’Inspire.
  • D’autres enfin assimilent la carte au service de consultation qui permet de la visualiser. Elle est donc une ressource au sens d’Inspire.

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Meilleurs voeux 2013

mercredi, janvier 9th, 2013

Pour vous, lecteurs, l’année 2012 sur ce blog a été essentiellement celle des métadonnées, avec notamment la publication de plusieurs guides du CNIG, et d’articles et fiches sur l’affectation des séries de données aux thèmes vu les mauvais indicateurs français sur ce sujet. Ces dernières, en octobre, ont coïncidé avec le pic historique de fréquentation, alors que vous êtes en moyenne mensuelle environ 1500 visiteurs uniques et 5000 abonnés aux flux RSS.

L’arrière-cour contient encore un fichier traitant 194 cas parmi les plus fréquents : il est en cours de publication sur le site du Géocatalogue.

Le principal de mon année (qui va devenir un élément des vôtres pour les dix ans à venir!) a été la négociation des projets de spécifications des thèmes des annexes II et III. On devrait savoir vers le mois d’avril ce que tout cela devient…

En attendant, ou peut-être justement en y pensant, je vous souhaite une année pleine de réussite, de patience (il en faut dans nos domaines!), de travail d’équipe et d’épanouissement personnel.

Géoportail de 3ème génération : au service des citoyens et des territoires

jeudi, novembre 8th, 2012

Le texte ci-dessous est issu de la lettre d’information (interne au ministère) d’octobre du Commissariat général du développement durable, maître d’ouvrage du Géoportail. Il répond à une question authentique que j’ai encore quelquefois sur le rôle du Géoportail dans l’infrastructure française des données géographiques. En résumé, c’est le nÅ“ud national pour les services de consultation.

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Les Auvergnats inventent les « métadonnées party »

mercredi, septembre 26th, 2012

Hier, le Centre régional auvergnat de l’information géographique (CRAIG) organisait une journée régionale INSPIRE.

Afin d’aider les différents adhérents à fabriquer leurs premières métadonnées, le CRAIG annonce (PDF) à la diapositive 28, des « métadonnées party » où chacun vient avec une série de données et repart avec les métadonnées qui vont bien. Le tout en trois heures, dans une ambiance « détendue voire festive » (sic).

Killing App!

Pourquoi la France a soutenu la directive INSPIRE

samedi, septembre 22nd, 2012

Vers 1998, deux directions d’administration centrale du ministère de l’environnement ont commencé à publier des données publiques sur l’internet, respectivement sur l’eau et sur les risques majeurs et les sols pollués. Des modems à 56 Ko/s, pas de standards spécifiques pour les données, mais aussi le « Programme d’Action Gouvernemental pour la Société de l’Information » qui décidait : « un État plus transparent et plus efficace, améliorant les performances internes de l’administration et facilitant la vie de l’usager, via une réorganisation, une diffusion en ligne des informations publiques) et la généralisation des téléprocédures ». Que le petit ministère de l’environnement s’empare de l’internet pour valoriser son action et surtout ses préoccupations directement auprès de l’opinion publique n’était pas complètement vide de considérations tactiques et n’a peut-être pas été sans conséquence sur les comportements des autres acteurs de l’Etat.

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