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Je dois diffuser les métadonnées, qui paye le serveur ?

mercredi, décembre 24th, 2008

Votre organisme (ici, un SDIS). Une autre solution est de profiter d’un serveur « cousin » de votre Conseil général, ou de la plate-forme régionale, ou autre système mutualisé. Voir billet Dois-je diffuser mes métadonnées moi-même?

Dans l’état actuel des échanges, il semble que la seule obligation est que les métadonnées soient sur l’internet. Ainsi, les métadonnées de Cartorisque sont sur le Géocatalogue sans être publiées par ailleurs (grâce au total dévouement des collègues à la cause de la prévention des risques majeurs! Qui a dit qu’il n’y avait plus de grandes causes mobilisatrices?). 

Sur ce dernier clin d’oeil de l’année (ouf!), nous vous souhaitons d’excellentes fêtes et de nombreux abus de joie!

En collectivité, ai-je besoin d’un texte réglementaire particulier pour pouvoir percevoir une redevance ?

mardi, décembre 23rd, 2008

A priori, pas par le biais d’INSPIRE. La directive ne prévoit pas un encadrement réglementaire particulier, mais plutôt un cadrage économique : « Tout droit ou redevance doit être absolument conforme au but de faciliter le partage de séries et de services de données géographiques entre autorités publiques. Lorsque des redevances sont prélevées, elles sont fixées au minimum requis pour assurer la qualité nécessaire et la fourniture des séries et des services de données géographiques, tout en permettant un retour sur investissement raisonnable, et en assurant, le cas échéant, les exigences d’autofinancement des autorités publiques qui fournissent des séries et des services de données géographiques. » Il est prévu que des décrets en Conseil d’Etat déterminent, le cas échéant, les conditions dans lesquelles ces redevances sont fixées, mais je n’en sais pas plus.

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Je mets à jour une base de données de référence, dois-je la rendre conforme?

jeudi, décembre 18th, 2008

La vraie question était (sauf qu’elle nommait la base de données…) « Je mets à jour une base de données de référence d’un producteur publique avec les données du SDIS, est-ce à moi de mettre ces données en conformité avec INSPIRE ? »

A votre place, j’attendrais sagement que le producteur en question ait mis ses données en conformité avec INSPIRE avant d’entreprendre de modifier mes propres données. Plus gros que vous, il a davantage les moyens d’agir. Ceci étant, par exemple sur l’adresse ou les parcelles cadastrales, je me tiendrais informé pour être capable d’anticiper la première livraison de mise à jour qui sera « conforme à INSPIRE ».

Clé de lecture de cette réponse : pour rester dans l’idée de ce blog-FAQ, j’essaie de répondre « comme si » j’étais en poste. Ce n’est pas seulement pour être plus concret, c’est aussi parce que l’année 2009 va voir se préciser des spécifications et des fonctionnements, éventuellement différents de ce que nous pouvons anticiper aujourd’hui. A côté des réponses théoriques, cela permet de dire, en conscience et à l’aide des informations en ma possession, ce que je lancerais sans attendre et sans risquer de voir l’investissement perdu.

Quelles conséquences pour la lutte et de la protection contre les feux de forêt ?

mardi, décembre 9th, 2008

La question était : « Quelles conséquences de l’application du dispositif INSPIRE sur l’environnement SIG des acteurs de la lutte et de la protection contre les feux de forêt ? »

En tant que producteur : en plus des conséquences communes déjà évoquées (métadonnées, diffusion…), il y aura à partir de mai 2012 des spécifications sur les données et schéma de données liés aux zones de feux de forêts (Annexe III-12), à appliquer avant mai 2019, et mai 2014 pour les nouvelles séries de données. Pour le moment, on n’en sait pas plus, puisque le contenu précis de ces thèmes est inconnu.

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Il faudra modifier ses modèles de données ?

jeudi, décembre 4th, 2008

Oui. Pour être précis, le modèle de données devra être conforme aux règles INSPIRE au moment de la diffusion. Article 7-3 de la directive :

(…)Les séries de données géographiques sont mises à disposition en conformité avec les règles de mise en oeuvre, soit par l’adaptation des séries existantes, soit par les services de transformation (…)

Sauf que les seuls services de transformation (à peu près) au point sont ceux de transformation de coordonnées, et que, si mon petit doigt me dit que des outils de gestion de modèles fonctionnent en laboratoire dans certain établissement public de pointe, je n’ai pas connaissance d’une industrialisation proche. Pour les données de l’annexe I, il n’y aura donc probablement pas le choix.

Pour les données des annexes II & III, on peut espérer que les outils seront sortis des laboratoires, mais, sur le long terme, est-il bien raisonnable de conserver son modèle de donnée historique et le transformer à chaque exportation ou livraison?

Faudra-t-il accélérer les calendriers de saisie de certaines données ?

mercredi, décembre 3rd, 2008

Non. INSPIRE ne s’applique qu’aux données électroniques existantes, et n’impose aucune saisie ou collecte nouvelles.

Quelle influence sur les politiques tarifaires?

lundi, décembre 1st, 2008

Du strict point de vue des obligations, j’ai coutume de répondre que la directive n’a pas d’impact sur les modèles économiques en cours.

Néanmoins, on commence à voir certaines tendances, au moins dans les interrogations de certains acteurs majeurs (notamment dans le domaine de l’observation de la Terre). Le transfert de la valeur de la donnée vers le service métier à valeur ajoutée (urbanisme, prévention des risques, transport intermodal, gestion de la voirie…) et la question de la tarification desdits services, celle du recentrage éventuel sur certaines activités montrent que l’organisation économique de l’information géographique en France pourrait connaître une évolution du fait d’INSPIRE.

Qu’est-ce que cela va changer (pour un BE)?

vendredi, novembre 28th, 2008

J’ai mis un peu de temps à trouver un angle pour répondre à cette question. Cela ne peut être que très fragmentaire vu l’éventail de leurs activités et ma propre méconnaissance (mais d’autres peuvent compléter via les commentaires).

Dans le cas d’un bureau d’étude du domaine géomatique, il y aura probablement un marché de l’accompagnement (formation, assistance etc.) très actif pendant plusieurs années, sur les métadonnées puis les mises en Å“uvre des services, des spécifications, des nouvelles règles de partages etc… Il y aura un accroissement des développements ou des mise en place des nouvelles fonctionnalités. J’enfonce probablement des portes ouvertes.

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Ne subsistera-t-il qu’une vision possible d’une adresse au niveau européen ?

jeudi, novembre 20th, 2008

Ce qui est sûr : il y aura des spécifications pour CHAQUE thème d’INSPIRE, et elles comprendront le modèle de données et des métadonnées spécifiques complétant les métadonnées de bases exigées par les règles de mise en Å“uvre.
Comme toujours dans INSPIRE, les données doivent être conformes AU MOMENT de l’échange : vous pouvez donc soit adapter vos spécifications internes, soit conserver vos spécifications internes et les diffuser via un service de transformation qui les adaptera à la volée, ou une fois par nuit…

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A-t-on une idée des budgets qu’il va falloir réserver dans les prochaines années ?

jeudi, novembre 6th, 2008

Non.

Pour les métadonnées, on commence à avoir quelques idées. Si l’on se contente d’être conforme à INSPIRE, il y a une vingtaine de champs à remplir par jeu de données, dont beaucoup ressortent du descriptif de l’auteur (service, adresse…). C’est probablement assez court, quelques dizaines de minutes y compris les questions préalables à résoudre (règles de diffusion des données elles-mêmes…). Nous en parlerons à la journée INSPIRE du 12 novembre. La mise en ligne est probablement plus compliquée en l’absence du réseau que doit mettre en place l’Etat.

Pour les données, cela dépendra des spécifications et des modèles de données liés. Les tests en cours des projets de spécification devraient nous en apprendre un peu plus.